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26 JUIN 2025
QUELLES LEÇONS POUR 2027 APRES DEUX MANDATS DE LA MACRONIE ?
Entre 2017 et 2025, Emmanuel Macron a dirigé la France dans un contexte de crises multiples
(gilets jaunes, pandémie, guerre en Ukraine, 7 octobre, inflation,.. ).
Son action a été marquée par beaucoup de communication, mais peu de résultats…
(gilets jaunes, pandémie, guerre en Ukraine, 7 octobre, inflation,.. ).
Son action a été marquée par beaucoup de communication, mais peu de résultats…
Entre 2017 et 2025, Emmanuel Macron a dirigé la France dans un contexte de crises multiples (gilets jaunes, pandémie, guerre en Ukraine, inflation.. ). Son action a été marquée par un volontarisme affiché, mais bien peu de transformations structurelles effectives.
Les prélèvements obligatoires atteignent un record historique de 45,3 % du PIB en 2024, les dépenses publiques représentent 57,3 % du PIB, et la dette a bondi de plus de 800 milliards d’euros sur ses deux mandats. Les réformes engagées (retraites, assurance chômage) ont été contestées, souvent imposées, et n’ont pas inversé les dynamiques de fond.
En parallèle, la défiance démocratique s’est accentuée, les fractures sociales se sont creusées, l’État-providence comme le système éducatif ou judiciaire n’a pas été réformé en profondeur. Et à l’international, la stature de Macron demeure controversée.
La question est moins celle de son bilan personnel que de la capacité de notre Ve République à produire une transformation réelle du pays.
Sans s’en remettre à l’Europe comme diversion ou fuite en avant, il est grand temps de s’occuper du pays.
Les prélèvements obligatoires atteignent un record historique de 45,3 % du PIB en 2024, les dépenses publiques représentent 57,3 % du PIB, et la dette a bondi de plus de 800 milliards d’euros sur ses deux mandats. Les réformes engagées (retraites, assurance chômage) ont été contestées, souvent imposées, et n’ont pas inversé les dynamiques de fond.
En parallèle, la défiance démocratique s’est accentuée, les fractures sociales se sont creusées, l’État-providence comme le système éducatif ou judiciaire n’a pas été réformé en profondeur. Et à l’international, la stature de Macron demeure controversée.
La question est moins celle de son bilan personnel que de la capacité de notre Ve République à produire une transformation réelle du pays.
Sans s’en remettre à l’Europe comme diversion ou fuite en avant, il est grand temps de s’occuper du pays.
FAITS & CHIFFRES En 2024, le niveau des prélèvements obligatoires en France atteint 45,3 % du PIB, un record en Europe et dans le monde développé…
FAITS & CHIFFRES
En 2024, le niveau des prélèvements obligatoires en France atteint 45,3 % du PIB, un record en Europe et dans le monde développé. (INSEE, Comptes nationaux 2024)
Les dépenses publiques françaises représentent 57,3 % du PIB, contre 49 % en moyenne dans la zone euro. (OCDE, Government at a Glance 2024)
La dette publique de la France s’élève à 3 200 milliards d’euros fin 2024, soit environ 110,6 % du PIB. Elle a augmenté de plus de 800 milliards depuis 2017. (Cour des comptes, Rapport public annuel 2024)
Le déficit public atteint 5,5 % du PIB en 2024, entraînant un avertissement officiel de la Commission européenne. (Commission européenne, Rapport sur les finances publiques, avril 2024)
La balance commerciale reste déficitaire de 99 milliards d’euros en 2023, en raison de la dépendance énergétique et industrielle. (Direction générale des Douanes, Rapport annuel 2024)
En 2023, la France a enregistré 1 270 reconduites à la frontière forcées, soit un niveau quasiment stable par rapport à 2016. (Ministère de l’Intérieur, Bilan immigration 2023)
Le chômage des jeunes en France reste élevé, à 17,5 % en 2024, contre une moyenne de 13,8 % dans l’Union européenne. (Eurostat, avril 2024)
Le niveau en mathématiques des élèves français continue de baisser : la France figure parmi les cinq derniers pays de l’OCDE au classement PISA 2023. (OCDE, PISA 2023)
Le nombre effectif de places de prison créées depuis 2017 est inférieur à 3 500, loin des 15 000 promises. (Ministère de la Justice, Bilan immobilier pénitentiaire 2024)
Le taux de croissance du PIB français est estimé à +0,8 % en 2024, l’un des plus faibles de la zone euro. (Banque de France, Prévisions macroéconomiques, mars 2024)
En 2024, le niveau des prélèvements obligatoires en France atteint 45,3 % du PIB, un record en Europe et dans le monde développé. (INSEE, Comptes nationaux 2024)
Les dépenses publiques françaises représentent 57,3 % du PIB, contre 49 % en moyenne dans la zone euro. (OCDE, Government at a Glance 2024)
La dette publique de la France s’élève à 3 200 milliards d’euros fin 2024, soit environ 110,6 % du PIB. Elle a augmenté de plus de 800 milliards depuis 2017. (Cour des comptes, Rapport public annuel 2024)
Le déficit public atteint 5,5 % du PIB en 2024, entraînant un avertissement officiel de la Commission européenne. (Commission européenne, Rapport sur les finances publiques, avril 2024)
La balance commerciale reste déficitaire de 99 milliards d’euros en 2023, en raison de la dépendance énergétique et industrielle. (Direction générale des Douanes, Rapport annuel 2024)
En 2023, la France a enregistré 1 270 reconduites à la frontière forcées, soit un niveau quasiment stable par rapport à 2016. (Ministère de l’Intérieur, Bilan immigration 2023)
Le chômage des jeunes en France reste élevé, à 17,5 % en 2024, contre une moyenne de 13,8 % dans l’Union européenne. (Eurostat, avril 2024)
Le niveau en mathématiques des élèves français continue de baisser : la France figure parmi les cinq derniers pays de l’OCDE au classement PISA 2023. (OCDE, PISA 2023)
Le nombre effectif de places de prison créées depuis 2017 est inférieur à 3 500, loin des 15 000 promises. (Ministère de la Justice, Bilan immobilier pénitentiaire 2024)
Le taux de croissance du PIB français est estimé à +0,8 % en 2024, l’un des plus faibles de la zone euro. (Banque de France, Prévisions macroéconomiques, mars 2024)
FLOP. Sans mandat électif préalable, sans parcours militant, sans doctrine établie, sans parti structuré…
FLOP. Emmanuel Macron ne peut être jugé comme un homme politique traditionnel. Sans parcours militant, sans doctrine établie, sans parti structuré, il a été conçu et lancé comme un nouveau produit politique, parfaitement calibré. Son rôle s’éclaire davantage par l’analyse du marketing politique que par l’examen programmatique classique.
Depuis 2017, l’objectif a consisté à maintenir coûte que coûte l’image d’un président moderne et réformateur. Cette image a systématiquement prévalu sur le contenu réel de l’action. Les discours ont remplacé les actes, les annonces ont tenu lieu de cap politique, les plans de communication ont substitué aux réformes effectives. Le récit présidentiel a progressivement absorbé la réalité politique jusqu’à s’y substituer complètement.
Les grandes réussites communicationnelles du macronisme précèdent toujours les réformes concrètes : discours de la Sorbonne sur l’Europe, lancement de France Relance, organisation des Conventions citoyennes, mise en scène du Grand Débat, gestion spectacularisée de la crise Covid. Il s’agissait systématiquement de prendre la parole avant sa mise à l’épreuve des faits, d’occuper l’espace médiatique pour contrôler la narration. Le macronisme excelle dans l’anticipation du jugement public et la scénarisation permanente du pouvoir.
Les critiques récurrentes sur l’absence de résultats structurels manquent en réalité la cible : transformer substantiellement le pays n’était pas l’objectif principal. L’enjeu consistait d’abord à occuper l’espace politique, préempter le débat public, installer une présence médiatique continue et rassurante. Macron endosse successivement tous les rôles présidentiels possibles sans en incarner substantiellement aucun.
Il n’a pas été élu pour agir révolutionnairement mais pour exister institutionnellement, au nom d’un équilibre général à préserver.
Concrètement, très peu de lignes structurelles ont bougé en huit ans. Les dépenses publiques stagnent obstinément à 57% du PIB, la dette a progressé mécaniquement de 800 milliards, l’administration n’a pas été rationalisée, l’immigration reste non maîtrisée, l’école continue de décliner, la compétitivité économique s’érode. Mais ces constats objectifs n’ont provoqué aucune rupture politique majeure car la forme présidentielle l’emporte toujours sur le fond des politiques publiques.
L’usage répété du 49.3 ne révèle pas un autoritarisme réformateur mais une méthode de gouvernement par l’image du pouvoir. Ce régime n’a jamais visé à transformer en profondeur mais à tenir, absorber les tensions sociales, préserver les apparences de maîtrise institutionnelle. D’où cette capacité remarquable de Macron à défendre tout et son contraire selon les circonstances : écologie puis relance nucléaire, dénonciation des normes puis multiplication des règlements, annonce de la fin de l’abondance puis maintien intégral des dépenses publiques.
Cette méthode n’est pas une faute politique mais une stratégie parfaitement adaptée à un système où le président gère les flux d’opinion plutôt qu’il n’impulse une orientation claire. Macron a intelligemment ralenti la décomposition politique française en donnant l’illusion permanente du mouvement. Il n’est pas un réformateur déçu mais un technicien accompli du récit national, pilotant une démocratie affaiblie sans froisser ses équilibres fragiles.
Le vrai problème ne vient pas de lui personnellement mais du système politique qui l’a rendu nécessaire. Dans un pays qui rejette massivement les partis traditionnels, boude les élections, se méfie des idéologies constituées, refuse les réformes structurelles mais redoute simultanément le chaos, il fallait effectivement un président sans couleur partisane, sans passé compromettant, sans attaches idéologiques. Macron a rempli cette fonction historique avec une maîtrise technique remarquable.
Le jugement définitif ne sera donc pas politique mais sémiologique. Macron aura présidé l’époque charnière où la politique française est devenue pure image, où la fonction présidentielle s’est dissoute dans le storytelling permanent, où l’action gouvernementale n’était plus qu’un prétexte à discours.
Depuis 2017, l’objectif a consisté à maintenir coûte que coûte l’image d’un président moderne et réformateur. Cette image a systématiquement prévalu sur le contenu réel de l’action. Les discours ont remplacé les actes, les annonces ont tenu lieu de cap politique, les plans de communication ont substitué aux réformes effectives. Le récit présidentiel a progressivement absorbé la réalité politique jusqu’à s’y substituer complètement.
Les grandes réussites communicationnelles du macronisme précèdent toujours les réformes concrètes : discours de la Sorbonne sur l’Europe, lancement de France Relance, organisation des Conventions citoyennes, mise en scène du Grand Débat, gestion spectacularisée de la crise Covid. Il s’agissait systématiquement de prendre la parole avant sa mise à l’épreuve des faits, d’occuper l’espace médiatique pour contrôler la narration. Le macronisme excelle dans l’anticipation du jugement public et la scénarisation permanente du pouvoir.
Les critiques récurrentes sur l’absence de résultats structurels manquent en réalité la cible : transformer substantiellement le pays n’était pas l’objectif principal. L’enjeu consistait d’abord à occuper l’espace politique, préempter le débat public, installer une présence médiatique continue et rassurante. Macron endosse successivement tous les rôles présidentiels possibles sans en incarner substantiellement aucun.
Il n’a pas été élu pour agir révolutionnairement mais pour exister institutionnellement, au nom d’un équilibre général à préserver.
Concrètement, très peu de lignes structurelles ont bougé en huit ans. Les dépenses publiques stagnent obstinément à 57% du PIB, la dette a progressé mécaniquement de 800 milliards, l’administration n’a pas été rationalisée, l’immigration reste non maîtrisée, l’école continue de décliner, la compétitivité économique s’érode. Mais ces constats objectifs n’ont provoqué aucune rupture politique majeure car la forme présidentielle l’emporte toujours sur le fond des politiques publiques.
L’usage répété du 49.3 ne révèle pas un autoritarisme réformateur mais une méthode de gouvernement par l’image du pouvoir. Ce régime n’a jamais visé à transformer en profondeur mais à tenir, absorber les tensions sociales, préserver les apparences de maîtrise institutionnelle. D’où cette capacité remarquable de Macron à défendre tout et son contraire selon les circonstances : écologie puis relance nucléaire, dénonciation des normes puis multiplication des règlements, annonce de la fin de l’abondance puis maintien intégral des dépenses publiques.
Cette méthode n’est pas une faute politique mais une stratégie parfaitement adaptée à un système où le président gère les flux d’opinion plutôt qu’il n’impulse une orientation claire. Macron a intelligemment ralenti la décomposition politique française en donnant l’illusion permanente du mouvement. Il n’est pas un réformateur déçu mais un technicien accompli du récit national, pilotant une démocratie affaiblie sans froisser ses équilibres fragiles.
Le vrai problème ne vient pas de lui personnellement mais du système politique qui l’a rendu nécessaire. Dans un pays qui rejette massivement les partis traditionnels, boude les élections, se méfie des idéologies constituées, refuse les réformes structurelles mais redoute simultanément le chaos, il fallait effectivement un président sans couleur partisane, sans passé compromettant, sans attaches idéologiques. Macron a rempli cette fonction historique avec une maîtrise technique remarquable.
Le jugement définitif ne sera donc pas politique mais sémiologique. Macron aura présidé l’époque charnière où la politique française est devenue pure image, où la fonction présidentielle s’est dissoute dans le storytelling permanent, où l’action gouvernementale n’était plus qu’un prétexte à discours.
FLIP. Emmanuel Macron restera le président de la grande désillusion française. L’Histoire retiendra probablement moins ses discours que l’ampleur du gâchis…
FLIP. Emmanuel Macron restera le président de la grande désillusion française. L’Histoire retiendra probablement moins ses discours que l’ampleur du gâchis. Là où l’on nous avait promis un réformateur visionnaire capable de réconcilier modernité et efficacité, nous avons découvert un illusionniste politique passé maître dans l’art du flou artistique et du célèbre « en même temps » qui masque l’absence de cap stratégique.
Cette explosion budgétaire n’est pas le fruit du hasard. Elle révèle l’absence totale de courage réformateur d’un pouvoir qui a préféré les ajustements cosmétiques aux transformations structurelles. Avec 45,3% de prélèvements obligatoires et 57,3% de dépenses publiques, la France établit des records mondiaux d’inefficience étatique.
Aucune réforme d’envergure n’a été menée pour rationaliser cet État obèse. Aucun ministère n’a été fusionné, aucune remise à plat du millefeuille administratif n’a été entreprise. Le symbole de cette gouvernance sans ambition reste ce Haut-Commissariat au Plan, coquille vide inventée pour recycler les fidèles du régime, qui trône comme l’emblème d’une administration pléthorique et sans âme.
Les quelques réformes entreprises illustrent parfaitement la méthode Macron : beaucoup de communication, peu de substance, souvent des effets contraires à ceux annoncés.
La réforme des retraites, imposée de force par le recours au 49.3, constitue un parfait exemple de ce bricolage politique. Impopulaire et mal ficelée, elle ne règle rien du déséquilibre structurel à long terme tout en créant de nouvelles injustices. La réforme de l’assurance chômage s’apparente davantage à une rustine punitive qui sanctionne les plus précaires sans offrir d’alternative viable. Quant à la suppression de la taxe d’habitation, présentée comme une mesure de justice fiscale, elle relève du pur clientélisme électoral. Aussitôt compensée par l’explosion de la taxe foncière, cette mesure a étranglé les propriétaires modestes et asphyxié les collectivités locales.
L’échec est plus patent encore concernant les missions régaliennes. Malgré les promesses d’un État fort, les reconduites à la frontière stagnent à des niveaux dérisoires. Les zones de non-droit se multiplient tandis que l’autorité judiciaire se délite. L’école publique s’effondre sous le poids de la violence scolaire et du manque de moyens, les classements internationaux nous humilient année après année. Cette démission révèle un abandon délibéré de l’ambition républicaine au profit d’une gestion technocratique sans âme.
Pour masquer cette faillite programmatique, le pouvoir macronien a multiplié les simulacres démocratiques.
Le Grand Débat National n’a été qu’un rideau de fumée destiné à enterrer la colère des Gilets Jaunes sous des tonnes de verbatims rapidement oubliés. Les Conventions citoyennes ont offert un simulacre de démocratie participative pour contourner les corps intermédiaires traditionnels. Ces opérations de communication ont permis de gagner du temps sans jamais déboucher sur des réformes substantielles.
La politique énergétique macronienne restera dans les annales comme un cas d’école d’amateurisme. En 2018, cédant aux sirènes écologistes, Macron fait fermer la centrale de Fessenheim, sabordant délibérément l’un des atouts stratégiques de la France. Quatre ans plus tard, face à la crise énergétique, il opère une volte-face spectaculaire en réhabilitant l’atome en urgence. Cette navigation à vue révèle l’absence totale de vision stratégique à long terme.
Le second mandat macronien n’est plus qu’un long crépuscule politique. Sans majorité claire, sans cap défini, le pouvoir survit au jour le jour. Macron ne gouverne plus : il occupe l’espace, multiplie les discours sans contenu, empile les plans sans suite. Cette agonie politique s’accompagne d’une multiplication des promesses non tenues.
Macron avait promis qu’il n’y aurait plus de SDF: ils sont encore plus de 330 000 en 2024 (Fondation Abbé Pierre). Il annonçait 15 000 places de prison : moins de la moitié sont sorties de terre. Il voulait faire exécuter toutes les OQTF : moins de 10 % le sont vraiment. Et la « République exemplaire » ? Affaire Benalla, ministres mis en examen, soupçons sur Kohler…
Au-delà de l’échec programmatique, Macron aura aussi abîmé la démocratie française. Il a fracturé le pays en opposant constamment « ceux qui réussissent » et « ceux qui ne sont rien ». Il a abruti le débat public par une communication incessante et cynique qui transforme chaque enjeu politique en spectacle médiatique. Cette méthode a radicalisé les oppositions, rendu inaudible la nuance, disqualifié la parole publique et nourri un populisme qu’elle prétendait combattre.
Ainsi, Emmanuel Macron est l’un des présidents les plus détestés de la Ve République. Son règne aura été celui de l’échec sous stroboscope, d’une défaite nationale emballée dans des mots creux. La France de 2025 est un pays diminué, financièrement exsangue, socialement fracturé, politiquement désorienté. La faillite approche à grands pas, et elle portera indélébilement le nom de celui qui aura transformé l’espoir de 2017 en désespoir national.
Cette explosion budgétaire n’est pas le fruit du hasard. Elle révèle l’absence totale de courage réformateur d’un pouvoir qui a préféré les ajustements cosmétiques aux transformations structurelles. Avec 45,3% de prélèvements obligatoires et 57,3% de dépenses publiques, la France établit des records mondiaux d’inefficience étatique.
Aucune réforme d’envergure n’a été menée pour rationaliser cet État obèse. Aucun ministère n’a été fusionné, aucune remise à plat du millefeuille administratif n’a été entreprise. Le symbole de cette gouvernance sans ambition reste ce Haut-Commissariat au Plan, coquille vide inventée pour recycler les fidèles du régime, qui trône comme l’emblème d’une administration pléthorique et sans âme.
Les quelques réformes entreprises illustrent parfaitement la méthode Macron : beaucoup de communication, peu de substance, souvent des effets contraires à ceux annoncés.
La réforme des retraites, imposée de force par le recours au 49.3, constitue un parfait exemple de ce bricolage politique. Impopulaire et mal ficelée, elle ne règle rien du déséquilibre structurel à long terme tout en créant de nouvelles injustices. La réforme de l’assurance chômage s’apparente davantage à une rustine punitive qui sanctionne les plus précaires sans offrir d’alternative viable. Quant à la suppression de la taxe d’habitation, présentée comme une mesure de justice fiscale, elle relève du pur clientélisme électoral. Aussitôt compensée par l’explosion de la taxe foncière, cette mesure a étranglé les propriétaires modestes et asphyxié les collectivités locales.
L’échec est plus patent encore concernant les missions régaliennes. Malgré les promesses d’un État fort, les reconduites à la frontière stagnent à des niveaux dérisoires. Les zones de non-droit se multiplient tandis que l’autorité judiciaire se délite. L’école publique s’effondre sous le poids de la violence scolaire et du manque de moyens, les classements internationaux nous humilient année après année. Cette démission révèle un abandon délibéré de l’ambition républicaine au profit d’une gestion technocratique sans âme.
Pour masquer cette faillite programmatique, le pouvoir macronien a multiplié les simulacres démocratiques.
Le Grand Débat National n’a été qu’un rideau de fumée destiné à enterrer la colère des Gilets Jaunes sous des tonnes de verbatims rapidement oubliés. Les Conventions citoyennes ont offert un simulacre de démocratie participative pour contourner les corps intermédiaires traditionnels. Ces opérations de communication ont permis de gagner du temps sans jamais déboucher sur des réformes substantielles.
La politique énergétique macronienne restera dans les annales comme un cas d’école d’amateurisme. En 2018, cédant aux sirènes écologistes, Macron fait fermer la centrale de Fessenheim, sabordant délibérément l’un des atouts stratégiques de la France. Quatre ans plus tard, face à la crise énergétique, il opère une volte-face spectaculaire en réhabilitant l’atome en urgence. Cette navigation à vue révèle l’absence totale de vision stratégique à long terme.
Le second mandat macronien n’est plus qu’un long crépuscule politique. Sans majorité claire, sans cap défini, le pouvoir survit au jour le jour. Macron ne gouverne plus : il occupe l’espace, multiplie les discours sans contenu, empile les plans sans suite. Cette agonie politique s’accompagne d’une multiplication des promesses non tenues.
Macron avait promis qu’il n’y aurait plus de SDF: ils sont encore plus de 330 000 en 2024 (Fondation Abbé Pierre). Il annonçait 15 000 places de prison : moins de la moitié sont sorties de terre. Il voulait faire exécuter toutes les OQTF : moins de 10 % le sont vraiment. Et la « République exemplaire » ? Affaire Benalla, ministres mis en examen, soupçons sur Kohler…
Au-delà de l’échec programmatique, Macron aura aussi abîmé la démocratie française. Il a fracturé le pays en opposant constamment « ceux qui réussissent » et « ceux qui ne sont rien ». Il a abruti le débat public par une communication incessante et cynique qui transforme chaque enjeu politique en spectacle médiatique. Cette méthode a radicalisé les oppositions, rendu inaudible la nuance, disqualifié la parole publique et nourri un populisme qu’elle prétendait combattre.
Ainsi, Emmanuel Macron est l’un des présidents les plus détestés de la Ve République. Son règne aura été celui de l’échec sous stroboscope, d’une défaite nationale emballée dans des mots creux. La France de 2025 est un pays diminué, financièrement exsangue, socialement fracturé, politiquement désorienté. La faillite approche à grands pas, et elle portera indélébilement le nom de celui qui aura transformé l’espoir de 2017 en désespoir national.
FLAP. Emmanuel Macron a été président du possible dans un pays structurellement ingouvernable…
FLAP. Emmanuel Macron a été président du possible dans un pays structurellement ingouvernable. Il est facile de juger les deux mandats à l’aune des promesses non tenues et du désenchantement général, mais encore faut-il mesurer ce qu’il a réellement affronté : des crises à répétition, un pays difficile à réformer, un monde devenu brutalement instable, et un système institutionnel qui paralyse autant qu’il protège.
Le diagnostic était connu de tous dès 2017 : une fiscalité lourde, une dette publique abyssale, un appareil d’État hypertrophié, des dépenses sociales rigides et un système politique où la moindre tentative de réforme provoque des blocages immédiats, des mouvements sociaux d’ampleur, des polarisations extrêmes. Macron n’a pas inventé ce pays difficile. Il a tenté d’y insuffler un mouvement, dans les marges très étroites que lui laissait le réel politique français.
Dès son arrivée, sa volonté était claire : bousculer les inerties, sortir des clivages stériles, réconcilier efficacité économique et justice sociale. La suppression progressive de la taxe d’habitation, la réforme du Code du travail, le plan d’investissement France 2030, la montée en puissance du soutien à la réindustrialisation verte et technologique, la baisse de l’impôt sur les sociétés ont été des marqueurs réels d’action. Insuffisants sans doute, mais dans une démocratie mature, les ruptures brutales sont rarement possibles, surtout quand les syndicats bloquent, les partis s’effondrent et la société reste marquée par une défiance aiguë envers tout pouvoir.
Il faut rappeler l’enchaînement des crises qui ont jalonné ses deux mandats. La crise des Gilets Jaunes dès 2018 a paralysé l’agenda de réforme pendant des mois. Puis la pandémie de Covid-19, inédite par son ampleur, a contraint l’État à injecter massivement pour protéger l’économie et l’emploi. Ensuite la guerre en Ukraine, l’inflation, la flambée énergétique, les tensions géopolitiques majeures. Dans ce contexte de turbulences permanentes, la France est restée debout. Son taux de chômage est passé sous les 7% – du jamais-vu depuis quinze ans. L’investissement a repris, l’image du pays à l’étranger s’est stabilisée, l’Europe bousculée s’est néanmoins renforcée en partie grâce à l’activisme français.
Ceux qui lui reprochent une réforme des retraites trop molle oublient que tous ses prédécesseurs s’y sont cassé les dents. Ceux qui dénoncent un président sans colonne vertébrale ignorent que toute volonté trop verticale est désormais aussitôt assimilée à de l’autoritarisme par une société hypersensible. Ceux qui réclament des coupes budgétaires massives ne disent jamais lesquelles précisément, ni comment les faire accepter politiquement.
Dans une société fragmentée, crispée, épuisée par des décennies de promesses non tenues, il n’y a pas de solution miracle. Gouverner aujourd’hui, c’est arbitrer dans le bruit, l’urgence, la défiance généralisée. C’est naviguer entre des injonctions contradictoires permanentes. Macron n’a pas été un révolutionnaire capable de tout transformer d’un coup de baguette magique. Il a commis des erreurs, souvent de méthode, parfois de diagnostic. Mais il a tenté, malgré un système verrouillé, de faire évoluer un pays qui se méfie de toute réforme, qui réclame le changement mais redoute la moindre variation de ses habitudes.
Il aura été, en cela, un président de transition nécessaire. Pas celui du grand soir libéral ou social, mais celui d’une lucidité fragile dans un monde incertain. Et peut-être que, dans quelques années, lorsqu’on relira cette séquence avec un peu de recul historique, on reconnaîtra qu’il fallait une certaine constance pour tenir la barre sans chavirer totalement dans la tempête mondiale.
Le diagnostic était connu de tous dès 2017 : une fiscalité lourde, une dette publique abyssale, un appareil d’État hypertrophié, des dépenses sociales rigides et un système politique où la moindre tentative de réforme provoque des blocages immédiats, des mouvements sociaux d’ampleur, des polarisations extrêmes. Macron n’a pas inventé ce pays difficile. Il a tenté d’y insuffler un mouvement, dans les marges très étroites que lui laissait le réel politique français.
Dès son arrivée, sa volonté était claire : bousculer les inerties, sortir des clivages stériles, réconcilier efficacité économique et justice sociale. La suppression progressive de la taxe d’habitation, la réforme du Code du travail, le plan d’investissement France 2030, la montée en puissance du soutien à la réindustrialisation verte et technologique, la baisse de l’impôt sur les sociétés ont été des marqueurs réels d’action. Insuffisants sans doute, mais dans une démocratie mature, les ruptures brutales sont rarement possibles, surtout quand les syndicats bloquent, les partis s’effondrent et la société reste marquée par une défiance aiguë envers tout pouvoir.
Il faut rappeler l’enchaînement des crises qui ont jalonné ses deux mandats. La crise des Gilets Jaunes dès 2018 a paralysé l’agenda de réforme pendant des mois. Puis la pandémie de Covid-19, inédite par son ampleur, a contraint l’État à injecter massivement pour protéger l’économie et l’emploi. Ensuite la guerre en Ukraine, l’inflation, la flambée énergétique, les tensions géopolitiques majeures. Dans ce contexte de turbulences permanentes, la France est restée debout. Son taux de chômage est passé sous les 7% – du jamais-vu depuis quinze ans. L’investissement a repris, l’image du pays à l’étranger s’est stabilisée, l’Europe bousculée s’est néanmoins renforcée en partie grâce à l’activisme français.
Ceux qui lui reprochent une réforme des retraites trop molle oublient que tous ses prédécesseurs s’y sont cassé les dents. Ceux qui dénoncent un président sans colonne vertébrale ignorent que toute volonté trop verticale est désormais aussitôt assimilée à de l’autoritarisme par une société hypersensible. Ceux qui réclament des coupes budgétaires massives ne disent jamais lesquelles précisément, ni comment les faire accepter politiquement.
Dans une société fragmentée, crispée, épuisée par des décennies de promesses non tenues, il n’y a pas de solution miracle. Gouverner aujourd’hui, c’est arbitrer dans le bruit, l’urgence, la défiance généralisée. C’est naviguer entre des injonctions contradictoires permanentes. Macron n’a pas été un révolutionnaire capable de tout transformer d’un coup de baguette magique. Il a commis des erreurs, souvent de méthode, parfois de diagnostic. Mais il a tenté, malgré un système verrouillé, de faire évoluer un pays qui se méfie de toute réforme, qui réclame le changement mais redoute la moindre variation de ses habitudes.
Il aura été, en cela, un président de transition nécessaire. Pas celui du grand soir libéral ou social, mais celui d’une lucidité fragile dans un monde incertain. Et peut-être que, dans quelques années, lorsqu’on relira cette séquence avec un peu de recul historique, on reconnaîtra qu’il fallait une certaine constance pour tenir la barre sans chavirer totalement dans la tempête mondiale.

« Pour certains, gouverner, c'est surtout parler beaucoup de ce qu'on n'ose pas faire » Michel de Montaigne
2027 : POUR QUI VOTER ? L’exercice ne peut plus se limiter à une sélection routinière entre candidats convenus. Il impose de redéfinir…
2027 : POUR QUI VOTER ? Le choix présidentiel de 2027 ne peut plus se limiter à une sélection routinière entre candidats convenus. Il impose de redéfinir radicalement ce qu’un président doit être dans la France contemporaine : un dirigeant qui fixe un cap stratégique, assume la complexité des arbitrages et transforme structurellement le pays.
La gestion technocratique du déclin ne suffit plus. La reconstruction nationale s’impose.
Le profil nécessaire rompt avec la tradition récente des communicants et des tribuns sans substance. Le président de 2027 doit parler moins mais agir davantage. Il ou elle refuse les injonctions contradictoires de l’opinion, accepte de déplaire temporairement pour maintenir un cap cohérent. Il ou elle a dirigé des systèmes complexes, possède une expérience opérationnelle vérifiable dans l’administration, l’entreprise ou les collectivités. Ni novice séduisant, ni illusionniste chevronné : un bâtisseur politique et technique.
Son programme énoncera exactement ses objectifs et leur chronologie de mise en œuvre.
Reconstruction institutionnelle d’abord : limitation drastique du recours au 49.3, introduction d’un référendum d’initiative citoyenne, convocation d’une Assemblée constituante pour moderniser les institutions.
Rationalisation étatique ensuite : suppression systématique des agences redondantes, contractualisation des objectifs ministériels, simplification administrative massive.
Réarmement éducatif : recentrage programmatique sur les fondamentaux, revalorisation des enseignants, éradication définitive des violences scolaires.
Le choc productif suivra : baisse significative des impôts de production, réforme fiscale favorable à l’investissement, politique incitative de relocalisation industrielle. Un service civique universel de six mois reconstituera un socle citoyen commun.
La justice redeviendra opérationnelle : recrutement massif de magistrats, doublement des effectifs de greffes, application systématique des peines prononcées.
L’immigration sera enfin régulée : quotas annuels par compétences, vérification rigoureuse des droits, démantèlement méthodique des filières illégales.
La santé publique sera restructurée : désengorgement des urgences, suppression des tâches administratives parasites, pilotage national renforcé.
La souveraineté numérique et énergétique sera reconquise : capacités de stockage énergétique massives, relance nucléaire accélérée, cloud public souverain, maîtrise stratégique des données critiques.
Le réarmement civique complétera l’ensemble : instruction civique obligatoire, réforme de l’audiovisuel public à vocation éducative.
Ce président s’engagera sur des objectifs mesurables avec échéancier précis. Bilan annuel devant le Parlement et les citoyens, évaluation contradictoire des résultats, démission automatique en cas d’échec répété sur les priorités définies. Cette contractualisation présidentielle constitue la base d’une démocratie adulte, non plus l’utopie d’électeurs infantilisés.
Les clivages traditionnels gauche-droite, progressiste-conservateur deviennent définitivement obsolètes face aux enjeux contemporains. Seuls comptent désormais les degrés d’impact réel sur la transformation du pays : qui réduira effectivement la dette sans détruire la cohésion sociale ? Qui réarmera l’école sans symbolisme creux ? Qui prônera une croissance qualitative sans dérive démagogique ? Ces lignes de vérité opérationnelle, non les étiquettes partisanes héritées, détermineront les choix éclairés.
Un électorat exigeant doit remplacer un électorat plaintif. Voter utile signifie désormais exiger du sens, du fond, du courage politique. Non plus choisir « le moins pire » par résignation mais sélectionner un cap national et s’y tenir collectivement. Non plus déléguer pour critiquer ensuite mais copiloter lucidement la trajectoire de redressement.
2027 requiert un reconstructeur méthodique, pas un sauveur providentiel. Et pour cela, un électorat français qui sache enfin ce qu’il veut : être gouverné efficacement, ou continuer à se laisser bercé d’illusions.
La gestion technocratique du déclin ne suffit plus. La reconstruction nationale s’impose.
Le profil nécessaire rompt avec la tradition récente des communicants et des tribuns sans substance. Le président de 2027 doit parler moins mais agir davantage. Il ou elle refuse les injonctions contradictoires de l’opinion, accepte de déplaire temporairement pour maintenir un cap cohérent. Il ou elle a dirigé des systèmes complexes, possède une expérience opérationnelle vérifiable dans l’administration, l’entreprise ou les collectivités. Ni novice séduisant, ni illusionniste chevronné : un bâtisseur politique et technique.
Son programme énoncera exactement ses objectifs et leur chronologie de mise en œuvre.
Reconstruction institutionnelle d’abord : limitation drastique du recours au 49.3, introduction d’un référendum d’initiative citoyenne, convocation d’une Assemblée constituante pour moderniser les institutions.
Rationalisation étatique ensuite : suppression systématique des agences redondantes, contractualisation des objectifs ministériels, simplification administrative massive.
Réarmement éducatif : recentrage programmatique sur les fondamentaux, revalorisation des enseignants, éradication définitive des violences scolaires.
Le choc productif suivra : baisse significative des impôts de production, réforme fiscale favorable à l’investissement, politique incitative de relocalisation industrielle. Un service civique universel de six mois reconstituera un socle citoyen commun.
La justice redeviendra opérationnelle : recrutement massif de magistrats, doublement des effectifs de greffes, application systématique des peines prononcées.
L’immigration sera enfin régulée : quotas annuels par compétences, vérification rigoureuse des droits, démantèlement méthodique des filières illégales.
La santé publique sera restructurée : désengorgement des urgences, suppression des tâches administratives parasites, pilotage national renforcé.
La souveraineté numérique et énergétique sera reconquise : capacités de stockage énergétique massives, relance nucléaire accélérée, cloud public souverain, maîtrise stratégique des données critiques.
Le réarmement civique complétera l’ensemble : instruction civique obligatoire, réforme de l’audiovisuel public à vocation éducative.
Ce président s’engagera sur des objectifs mesurables avec échéancier précis. Bilan annuel devant le Parlement et les citoyens, évaluation contradictoire des résultats, démission automatique en cas d’échec répété sur les priorités définies. Cette contractualisation présidentielle constitue la base d’une démocratie adulte, non plus l’utopie d’électeurs infantilisés.
Les clivages traditionnels gauche-droite, progressiste-conservateur deviennent définitivement obsolètes face aux enjeux contemporains. Seuls comptent désormais les degrés d’impact réel sur la transformation du pays : qui réduira effectivement la dette sans détruire la cohésion sociale ? Qui réarmera l’école sans symbolisme creux ? Qui prônera une croissance qualitative sans dérive démagogique ? Ces lignes de vérité opérationnelle, non les étiquettes partisanes héritées, détermineront les choix éclairés.
Un électorat exigeant doit remplacer un électorat plaintif. Voter utile signifie désormais exiger du sens, du fond, du courage politique. Non plus choisir « le moins pire » par résignation mais sélectionner un cap national et s’y tenir collectivement. Non plus déléguer pour critiquer ensuite mais copiloter lucidement la trajectoire de redressement.
2027 requiert un reconstructeur méthodique, pas un sauveur providentiel. Et pour cela, un électorat français qui sache enfin ce qu’il veut : être gouverné efficacement, ou continuer à se laisser bercé d’illusions.
Sujet de la veille :
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