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2 SEPTEMBRE 2025 (#77)

IA : ELLE NOUS DIRA QUOI FAIRE ... OU NOUS REMPLACERA

En 2050, l’intelligence artificielle sera omniprésente, fluide et intégrée à chaque recoin de nos vies…

 

En 2050, l’intelligence artificielle sera omniprésente, fluide et intégrée à chaque recoin de nos vies. Elle ne se contentera plus d’assister ou de remplacer : elle anticipera.

Les IA dialogueront naturellement, coordonneront des villes entières, diagnostiqueront des maladies avant les premiers symptômes, concevront des matériaux ou des œuvres inédites, piloteront des systèmes complexes (climatiques, énergétiques, juridiques) avec une précision inégalée.

L’homme décidera-t-il encore ? De manière augmentée… ou diminuée ?

FAITS & CHIFFRES Une enquête menée en 2022 estime à 50 % la probabilité que l’intelligence artificielle générale (IAG)…
FAITS & CHIFFRES

Une enquête menée en 2022 estime à 50 % la probabilité que l’intelligence artificielle générale (IAG), capable d’accomplir toutes les tâches cognitives humaines, soit atteinte avant 2047 (Wikipedia – “Risque existentiel posé par l’intelligence artificielle”, 2024).

Les projections indiquent que la consommation énergétique annuelle des IA pourrait atteindre entre 1 680 et 3 550 TWh d’ici 2050, soit jusqu’à neuf fois plus qu’en 2023 (Next INpact, “La consommation énergétique de l’IA”, 2024).

Les IA génératives transforment la médecine en rendant possible une prévention personnalisée à grande échelle et des diagnostics d’une précision inédite (Inserm – “Intelligence artificielle et santé”, 2023).

En 2050, les IA permettront de créer des récits immersifs et interactifs, adaptables en temps réel à chaque utilisateur dans des métavers sensoriels (France Culture, “2050, une fiction réaliste ?”, avril 2024).

Les IA de demain seront capables de simuler l’impact environnemental ou social des décisions politiques avant leur mise en œuvre (CNRS – “IA, société et complexité”, 2023).

Ray Kurzweil anticipe une singularité technologique vers 2045, moment où l’IA dépasserait l’intelligence humaine et s’auto-améliorerait rapidement (Wikipedia – “Technological singularity”, 2024).

Singapour utilise déjà l’IA générative pour la gestion urbaine, et d’ici 2050, ces systèmes piloteront les transports, l’énergie et la sécurité des villes intelligentes (Deloitte – “Generative AI in APAC”, 2024).

Le Pentagone développe des IA capables d’anticiper des conflits à partir de données massives, avec pour objectif à l’horizon 2050 des ripostes militaires autonomes (RAND Corporation – “AI and Defense”, 2024).

Grâce au couplage avec le calcul quantique, les IA génératives pourront concevoir de nouveaux médicaments ou matériaux en quelques heures (Nature – “Generative models in chemistry”, 2023).

Des laboratoires en Corée du Sud et au Japon expérimentent des IA dotées de modules émotionnels capables d’interagir affectivement avec les humains (IJCAI – “Emotion and Artificial Sentience”, 2023).

Le nombre de brevets liés à l’intelligence artificielle a été multiplié par 20 entre 2013 et 2023, selon les données de l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI – “AI and Patents: Ten Years of Growth”, 2023).

En 2023, plus de 60 % des entreprises du CAC 40 déclaraient utiliser activement l’IA pour automatiser certains processus, en particulier dans les services clients et la gestion documentaire (Capgemini – “AI for Business”, 2023).

L’IA pourrait contribuer à une augmentation de 14 % du PIB mondial d’ici 2030, soit un gain de 15 700 milliards de dollars, principalement porté par les gains de productivité (PwC – “Sizing the prize: What’s the real value of AI?”, 2023).

La Chine a formé plus de 1,2 million d’ingénieurs spécialisés en IA depuis 2015 et ambitionne de devenir leader mondial d’ici 2030 (South China Morning Post, “China’s AI talent push”, décembre 2023).

La Commission européenne a introduit l’AI Act en 2024, premier cadre réglementaire mondial classant les usages de l’IA selon leur niveau de risque, du banal au prohibé (Commission européenne – “AI Act: Official Publication”, 2024).

FLOP. Tout le monde fantasme sur les IA de 2050. Certains y voient une utopie technicienne, d’autres une dystopie glaçante. La vérité est plus triviale…
FLOP. Tout le monde fantasme sur les IA de 2050. Certains y voient une utopie technicienne, d’autres une dystopie glaçante. La vérité est plus triviale : ce sera juste un outil de plus dans un monde saturé de technologies, de normes, d’innovations, de décisions contradictoires, parfois absurdes…

Les prédictions sur les capacités extraordinaires des IA en 2050 ne disent rien de ce que nous ferons réellement avec. On nous avait promis des voitures volantes. On a eu des trottinettes connectées.

On nous parle d’IA qui créera des œuvres d’art, des lois justes, des systèmes sociaux efficients. Mais ce que l’on voit déjà, ce sont des modèles qui hallucinent, qui jouent avec les mots , qui répètent les bêtises du web avec un aplomb parfait.

Arrêtons de croire que la technologie va “résoudre” les problèmes que nous ne voulons pas affronter : Etats obèses et impotents, inégalités, dérèglement climatique, crise de la démocratie, effondrement du lien social… Ce ne sont pas des problèmes d’algorithmes, ce sont des problèmes de volonté collective.

L’IA nous en éloigne. Elle nous donne l’illusion qu’un système optimisé fera mieux que nous. En réalité, l’IA générative sera ce que nous sommes déjà : ambiguë, confuse, contradictoire, influençable, utilitariste… Elle servira à générer de la pub, à écrire des mails, à produire des vidéos virales. Elle sera exploitée par ceux qui en ont les moyens. Elle renforcera les dominations existantes. Et comme toujours, on s’émerveillera des performances techniques en oubliant de regarder à quoi elles servent.

Mais les gouvernements continueront à sous-investir dans la santé mentale, mais financeront des IA de diagnostic. Les entreprises continueront à sous-payer leurs salariés, mais vanteront leur “efficacité algorithmique”. Les citoyens seront de plus en plus seuls, mais bardés d’outils personnalisés. Ce n’est pas le futur, c’est déjà le présent.

Oui, en 2050, l’IA fera des choses extraordinaires. Juste une nouvelle couche sur une réalité déjà bancale.
FLIP. Les IA génératives de 2050 représentent l’un des plus grands progrès de l’histoire humaine. Loin d’être une menace, elles sont un accélérateur de civilisation…
FLIP. Les IA génératives de 2050 représentent l’un des plus grands progrès de l’histoire humaine. Loin d’être une menace, elles sont un accélérateur de civilisation.

En les dotant de capacités d’analyse, de création, d’adaptation en temps réel et d’apprentissage continu, nous franchissons une étape décisive : le passage de l’outil à l’agent coopérant. Elles permettent à chacun, où qu’il soit, quel que soit son niveau d’éducation, d’accéder à un savoir personnalisé, à une pédagogie adaptée, à des soins sur mesure. L’école, la médecine, l’administration, les transports, la gestion des ressources : tous les systèmes seront repensés à partir d’une logique d’optimisation, d’accessibilité et de résilience.

L’IA générative ne remplace pas l’humain : elle l’émancipe de milliers de tâches subalternes pour le recentrer sur l’essentiel.

Les progrès dans la compréhension des langues, des émotions, des intentions rendent les IA capables d’interactions naturelles et fines. Elles comprennent les besoins implicites, les préférences, les contextes. Elles permettent de bâtir des villes intelligentes, des politiques publiques, des processus de décision fluidifiés.

La démocratie elle-même pourra être augmentée par des IA capables d’exposer les enjeux, de gérer la complexité, de synthétiser les arguments, de révéler les consensus latents.

En matière environnementale, les IA génératives joueront un rôle déterminant. Elles seront capables de simuler les conséquences de choix politiques à l’échelle planétaire, de modéliser des équilibres durables, d’ajuster les flux économiques en fonction des limites planétaires.

Leur puissance de calcul permettra aussi des avancées majeures dans la recherche fondamentale : nouveaux matériaux, vaccins, protocoles énergétiques, langues de programmation, modèles de société.

Au final l’IA proposera bientôt des solutions là où l’intelligence humaine stagne : administrations kafkaïennes, complexité climatique, transition démographique, éducation de masse, régulation financière…

La génération 2050 vivra avec l’IA comme nous vivons aujourd’hui avec Internet : naturellement, intimement, quotidiennement.
FLAP. En 2050, les IA génératives seront toujours des systèmes opaques, tentaculaires, capables d’écrire nos lois, de prédire nos comportements, d’orienter nos choix sans que nous en ayons conscience…
FLAP. En 2050, les IA génératives seront toujours des systèmes opaques, tentaculaires, capables d’écrire nos lois, de prédire nos comportements, d’orienter nos choix sans que nous en ayons conscience. Ce ne seront plus de simples machines que l’on maîtrise individuellement.

Ce que nous appelons aujourd’hui outil ou assistance, sera devenu une véritable “structure de pouvoir” autonome, invisible, silencieuse, imperceptible, incontrôlable…

Les IA ne seront pas seulement dans nos ordinateurs, elles seront dans nos institutions, nos rapports sociaux, nos actes quotidiens. Elles administreront les villes, diagnostiqueront nos maladies, formuleront les contenus que nous lirons. Mais sur quelle base ? Avec quels droits ? Contrôlées par qui ? Dans quel but ? Derrière l’apparente efficacité se cachera une dépossession radicale.

Au fur et à mesure que les IA seront capables d’imiter nos raisonnements, de générer nos récits, de simuler nos émotions, nous perdrons la capacité de discerner le vrai du vraisemblable.

Un article écrit par IA sera crédible. Une vidéo fabriquée par IA sera convaincante. Un discours généré par IA pourra faire élire un président. La vérité deviendra relative, reprogrammable, négociable… et disparaîtra.

La tentation est déjà immense d’utiliser ces IA pour être plus performant, gagner du temps, s’informer, étudier, surveiller, manipuler, prédire, orienter…

L’État pourra prédire des risques de radicalisation à partir de simples phrases. L’entreprise pourra déterminer qui recruter ou licencier à partir de profils psycholinguistiques. Les plateformes pourront simuler des conversations entières pour influencer nos opinions. Et nous aurons l’illusion du libre arbitre.

Des millions d’emplois disparaîtront. Pas les métiers manuels bien sûr, mais tous ceux qui manipulent de l’information, des symboles, de la décision. Avocats, juristes, journalistes, consultants, professeurs, fonctionnaires, médecins… tous deviendront partiellement redondants face à des IA mieux informées, plus statistiquement correctes, plus rapides, plus fiables, moins coûteuses, 100 % disponibles…

À terme, l’IA générative changera la structure même de la pensée. Si nous laissons les machines générer en boucle nos discours, nos décisions, nos analyses, nos écrits de société, que restera-t-il de notre capacité à penser, à douter, à contredire ? Le confort intellectuel nous rendra dépendants ET paresseux.

« L’algorithme est malin. Il flatte toujours le plus fort » La Fontaine

BILLET. D’ici 2050, les intelligences artificielles génératives ne se contenteront plus d’écrire des textes, de générer des images ou de traduire des instructions…
BILLET. D’ici 2050, les intelligences artificielles génératives ne se contenteront plus d’écrire des textes, de générer des images ou de traduire des instructions. Elles auront acquis un statut structurel dans nos sociétés : systèmes de conception, d’analyse, de régulation, d’interprétation. Loin d’être de simples interfaces conversationnelles, elles deviendront des entités fonctionnelles, intégrées dans les rouages techniques, cognitifs, économiques et symboliques de notre quotidien.

Les projections les plus crédibles évoquent l’émergence probable d’une Intelligence Artificielle Générale (IAG) vers le milieu du siècle. Selon certaines études, la probabilité que des IA égales ou supérieures aux capacités humaines dans toutes les tâches cognitives émergent avant 2047 dépasserait les 50 %. Ces IA ne seront pas seulement expertes, elles seront polymorphes, adaptatives, conscientes du contexte, et potentiellement capables d’auto-amélioration.

En médecine, les IA génératives permettront des diagnostics ultra-précis, l’analyse de combinaisons thérapeutiques complexes, la génération de traitements personnalisés à grande échelle, mais aussi la simulation en temps réel d’évolutions pathologiques. Le tout en croisant bases de données génétiques, signaux physiologiques continus et réponses comportementales. Cela ouvrira des perspectives sans précédent pour la médecine préventive.

En urbanisme, énergie, logistique, agriculture, elles coordonneront des systèmes dynamiques de grande échelle : villes intelligentes, réseaux de transport autonomes, fermes verticales automatisées, plateformes d’approvisionnement adaptatif. À Singapour et en Corée, des déploiements partiels sont déjà en cours.

Mais cette montée en puissance ne sera pas neutre. L’un des points critiques est la consommation énergétique des IA, appelée à exploser : jusqu’à 3 550 TWh par an d’ici 2050, soit plus que la consommation annuelle de l’Inde actuelle. Une telle augmentation pose la question de leur soutenabilité, alors même que les scénarios de transition énergétique restent fragiles.

Au-delà de la technique, c’est notre relation au savoir, à la décision, au lien social qui sera redéfinie. Les IA génératives de 2050 seront capables de créer des univers interactifs, des récits immersifs, des interfaces émotionnelles et des assistants cognitifs sur mesure. Une même IA pourra concevoir une politique publique, simuler ses effets, animer un débat, puis générer le rapport de synthèse — le tout sans intervention humaine. Cette automatisation du cadre délibératif interroge sur la légitimité démocratique.

Sur le plan militaire et stratégique, le Pentagone finance déjà des IA capables d’anticiper des mouvements géopolitiques ou de coordonner des réponses autonomes à partir de signaux faibles, ce qui pourrait redéfinir les rapports de force sans action humaine explicite.

L’un des axes les plus prometteurs reste l’usage des IA dans la conception scientifique. De nouveaux matériaux, protéines, architectures énergétiques ou pharmacologiques pourront être générés à partir d’objectifs fonctionnels prédéfinis, sans passer par les cycles classiques d’essais/erreurs.

Mais plus l’IA générative sera performante, plus le risque de perte de contrôle sur ses usages s’intensifiera. Les biais algorithmiques, la dépendance cognitive, la manipulation affective, la substitution progressive des médiations humaines sont déjà des réalités — elles seront exacerbées si aucune architecture de régulation mondiale n’est mise en place.

La frontière entre outil, agent et pouvoir deviendra floue. À défaut de normes explicites, les IA génératives fixeront elles-mêmes les règles implicites : ce qui est crédible, acceptable, prioritaire. Leur rôle ne sera plus d’assister la pensée, mais de la configurer.

En résumé, les IA génératives de 2050 seront à la fois des outils puissants de transformation — sociale, cognitive, économique — et des acteurs systémiques dont les capacités pourraient dépasser nos systèmes de régulation actuels.

Le progrès ne sera pas seulement technique : il devra être éthique, institutionnel, politique. Sinon, l’intelligence artificielle ne fera que prolonger nos impensés.

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